Bienvenue sur le site officiel du Centre National de Recherche du Vortex (CNRV).
Le programme de recherche du Vortex a été nommé en 2015
par Alexandre Gain et Jacques Auberger pour accélérer les recherches sur le Vortex, et étudier le phénomène à travers différents niveaux de lecture.
Ce programme est constitué d’une multitude d’expériences pluridisciplinaires temporellement situées dans le passé et dans le futur, mais dont l’intérêt se trouve au moment de leur réalisation.
Chaque expérience du Vortex fait l’objet d’un rapport de recherche disponible en ligne dans le cadre de la mission de promotion du savoir sur le Vortex et de ses différents aspects.
Jacques Auberger et Alexandre Gain
devant le Centre National de Recherche du Vortex
FAQ
Qu'est ce qu'un vortex ?
Un vortex est un phénomène naturel observé à différentes échelles du vivant. Il s’agit d’une région d’un fluide dans laquelle l’écoulement est principalement un mouvement de rotation autour d’un axe, rectiligne ou incurvé.
Si le sens littéral du mot vortex désigne le phénomène d’écoulement tourbillonnaire des fluides que chacun connaît, l’étude du CNRV ne se limite pas au domaine de la physique. La recherche du vortex abuse du mot vortex afin de désigner tout les phénomènes du vivant dont les conséquences semblent être les causes de leur propre apparition. Ces phénomène véhiculent un sentiment de circularité dont l’idée de tourbillon fait une bonne allégorie.
À quoi sert la recherche du vortex ?
Le développement des facultés permettant de faire avancer la recherche sur le vortex semble être l’unique finalité potentielle de la recherche sur le vortex. Par l’étude de la rhétorique, on développe son éloquence, par l’étude des mathématiques on développe sa logique, par l’étude du vortex on développe son objectivité ».
Y a-t-il un ou plusieurs vortex ?
Si notre esprit rationnel constate sans aucun doute l'existence de plusieurs vortex, et ce dans un même espace temps donné, nous avons volontiers nuancé cette certitude au fur et à mesure que nous progressions dans nos recherches. En analysant les différents type de vortex, nous nous sommes rendu compte qu'un vortex pouvait exister au sein même d'un autre vortex.
On parle alors de sous-vortex et de vortex parent. En admettant cette réalité, il devient légitime de se demander si l'intégralité de ce que croyions être des vortex ne serait alors pas des sous-vortex, issus à différents degrés d'un seul et même vortex parent.
Dans le cas où l'on accepte cette hypothèse comme vraie, c'est dans le domaine de la philosophie que se poursuit naturellement notre réflexion. L’unique Vortex s'écrit alors avec une majuscule.
Pourquoi faîtes-vous toutes ces expériences ?
La recherche du vortex appartient avant tout au domaine de la logique et c’est pourquoi chacun peut effectivement faire des expériences théoriques de pensée pour bénéficier de l’exercice mental qu’elle induisent. Mais ce n’est pas parce que les résultats de nos expériences paraissent prévisibles que ces expériences ne méritent pas d’être pratiquées. En effet, c’est pendant et après la réalisation des expériences que ces expériences trouvent leur raison d’être. L’observation active des chercheurs ainsi que le témoignage qu’ils en font fait partie intégrante de ce nous appelons « l’expérience de l’expérience ».
Dans ce cadre, la pertinence intellectuelle de ce qui est exprimé est moins importante que la qualité de l’attention du chercheur et surtout la sincérité de son témoignage. En effet, le chercheur ne cherche pas à étudier le résultat physique et concret de l’experience, il cherche à exprimer instinctivement les analogies que le résultat lui évoque, proposant ainsi une interprétation qui sera validée ou invalidée, selon la résonance qu’elle induit après d’un groupe plus large de chercheurs. En plus de leur apport sur le plan poétique, ces analogies offrent aux chercheurs un point de vue duquel observer le réel, une objectivité nouvelle.
Le phénomène du vortex naît d’une relation bien spécifique entre les causes et les conséquences d’un objet donné. En d’autres termes, lorsqu’une action a comme impact de réunir les circonstances dans lesquelles on a besoin de cette même action, alors on peut parler d’une situation de vortex (Par exemple l’action de gratter une piqure de moustique, donne envie de re-gratter cette même piqure de moustique). C’est pourquoi nous n’avons pas jugé stérile, dans le cadre d’une étude de la relation entre besoin et impact, de réaliser une série d’actions qui, avant d’être effectuées, paraissent n’avoir ni besoin d’exister, ni quelconque impact.
Comment trouvez-vous les expériences ?
Inventer une idée d’expérience est déjà le résultat d’une expérience de pensée. Quiconque s’approprie la théorie du vortex peut imaginer l’action à entreprendre pour appliquer le vortex sur les objets qui l’entourent. Par exemple si vous vous trouvez à proximité d’une caméra de surveillance, vous pourriez avoir l’idée de la surveiller, ou de la filmer. C’est ainsi que naissent les idées d’expériences. Pour proposer une expérience rendez vous dans la catégorie…
Quel est le principe de fonctionnement des expériences ?
L’application du schéma de vortex sur un objet requiert une analyse objective de l’utilité de l’objet, ce qui n’est pas toujours évident compte tenu de la pluralité des subjectivités de chacun. Après avoir admis l’utilité d’un objet, la réflexion nous amène à imaginer l’utilisation de l’objet, sur un objet de même nature.
Exemple :
1. Une lampe sert à éclairer une zone sombre.
Expérience du vortex => Éclairer une lampe éteinte dans une zone sombre avec une autre lampe.
Seulement, il est tout aussi légitime d'admettre qu’une lampe sert à se faire remarquer dans une grande zone sombre (par exemple en extérieur, de nuit).
2. Une lampe sert à se faire remarquer dans une grande zone sombre.
Expérience du Vortex => Équiper une lampe d’une autre lampe pour qu’on la remarque en pleine nuit
(par exemple un lampadaire cassé auquel on pourrait se cogner)
À mesure que nous avançons dans nos études, l’analyse de(s) utilité(s) d’un objet gagne en subtilité jusqu'à découvrir plus profondément l’objet, notamment à un niveau situé au-delà de sa dénomination verbale. Nous nous posons alors la question : de quoi est réellement constitué l’objet étudié ?
De quoi est réellement constitué l’objet-lampe ? De plusieurs « sous-objets » :
D’un pied ou d’une attache, d’un cable électrique, d'un connectique secteur, d’un interrupteur, d’une douille et d’une ampoule.
La lampe est donc un ensemble d’objets dont le but global est d’éclairer une zone sombre. Seulement pour ce faire, chacun des « sous-objets » qui constituent la lampe ont une utilité liée à sa mission finale qui est d'éclairer une zone d'ombre. Le schéma de vortex est-il vraiment déclinable sur ce que l’on appelle communément "une lampe" ? C’est à force d’expérience que nous avons été amenés à constater qu’un vortex pouvait souvent contenir d’autres sous-vortex.
Dans notre exemple, les expériences proposées précédemment viennent alors s’articuler autour du sous-objet le plus directement lié à l’utilité de la lampe : l’ampoule.
On corrige alors les dénominations d’expériences :
1. Éclairer une ampoule éteinte dans une zone sombre avec une autre ampoule
2. Équiper une ampoule d’une autre ampoule pour qu’on la remarque en pleine nuit
(l’exemple du lampadaire cassé ne fonctionne plus, car un lampadaire n’est pas qu’une ampoule)
Tandis que les autres sous-objets donne intuitivement lieu à d'autres expériences tout aussi intéressantes à étudier :
Le pied / L'attache : Sous-tendre un pied avec un autre pied / Attacher une attache
L'interrupteur : Éteindre / Allumer un interrupteur avec un autre interrupteur (mettre en place le routage électrique conséquent).
Le câble électrique : Brancher un câble électrique sur un autre câble électrique (phénomène de rallonge)
Etc...
C'est ainsi qu'en étudiant le vortex, on en apprend sur l'utilité des choses qui nous entourent, on habitue alors notre esprit à ne pas être dupe de la dénomination verbale des choses du monde, pour explorer objectivement les éléments qui les constituent.
Le vortex est-il bon ou mauvais ?
La recherche du vortex induit une prise de recul qui transcende le prisme individuel. Or c’est depuis ce point de vue humain individuel que le monde est apprécié en bien ou en mal.
Il serait donc contraire à la démarche de recherche que de juger l’objet de la recherche comme étant un évènement s’inscrivant positivement ou négativement dans une séquence plus grande d’évènements.
Y a-t-il différents types de Vortex ?
Nous utilisons le mot vortex de façon allégorique comme un terme fourre-tout qui permet de rapidement donner forme à cette idée abstraite dont nous faisons l’étude. Ce que nous appelons vulgairement vortex est en réalité le principe de fonctionnement d’un grand nombre de phénomène plus ou moins connu du grand public tels que : Les mise en abymes, les cercles vicieux et vertueux, certains paradoxes, la notion de récursivité, la notion d’imprédicativité, le concept d’argument circulaire, de prophétie auto-réalisatrice, et plus concrètement la consanguinité, le cannibalisme, le suicide, la paranoïa, les mouvements de foule, les crises économiques, la corruption, la police des polices, etc…
Si certaines similitudes et disparités sont évidentes à l’esprit des chercheurs les moins assidûs, il est encore trop tôt pour arrêter une classification des vortex.
Où se trouve le centre national de recherche du vortex ?
Le centre au sens propre d’un bâtiment qui héberge la recherche, tel que nous aimons le représenter, n’existe pas. Le CNRV prend ses quartiers dans un nouveau local à chaque programme de recherche. Le premier programme de recherche du vortex a eu lieu à La Sira, à Asnières, ainsi qu’au Palais de Tokyo à Paris.
Le second programme a eu lieu à L’Amour, à Bagnolet, ainsi qu’à Main d’Oeuvres, à Saint Ouen.
Comme l’essentiel du travail est théorique, les chercheurs du CNRV n’ont pas besoin d’un local particulier pour assurer la continuité de la recherche. Au sein de l’équipe du CNRV, nous cultivons l’idée que le centre se trouve partout où quelqu’un fait progresser la recherche par sa réflexion théorique aussi bien que son expérience pratique du vortex.
Comment fait-on pour intégrer le centre ?
Quiconque peut intégrer le CNRV en s’appropriant la mission et les valeurs du centre, et en s’auto-proclamant membre du CNRV. Personne n’est illégitime à l’étude du vortex, car le vortex est un phénomène universel.
Quelle-est la prochaine étape pour le Centre National de Recherche du Vortex ?
Il est temps pour le centre d’effectuer un grand recensement de vortex qui permettra d’avoir une vision globale sur les vortex qui parcourent le vivant afin d’étoffer une théorie plus précise quant à l’influence du vortex sur l’expérience humaine, et proposant une posture à adopter pour profiter des cercles vertueux et s’immuniser contre l’effet des cercles vicieux.
La recherche du vortex est-elle un vortex ?
La recherche sur le vortex est née de la conclusion que l’intérêt de la recherche se trouve avant tout dans l’acte de chercher que dans l’acte de trouver. Et quand bien même la recherche amène à une découverte, cette découverte n’est souvent autre qu’une nouvelle façon de chercher. Nous ne cherchons donc pas à découvrir quoi que ce soit, nous cherchons à optimiser notre méthode de recherche ; et c’est en cela que l’on peut accepter que la recherche du vortex est un vortex en soit.
Aperçus vidéos d'expériences passées
Aperçu #001 - Balayer des balayettes
Aperçu #010 - Infuser un infuseur
Aperçu #018 - Défenestrer une fenêtre
Aperçu #024 - Atteindre un escabeau avec un escabeau
Aperçu #025 - Lécher une langue
Aperçu #027 - Haut-parler un haut-parleur
À la recherche du Vortex
Bande-annonce du documentaire À la recherche du Vortex, qui sortira le 11 novembre 2019. Réalisé par Maxime Gaudet.
Rapports de recherche
Chaque expérience effectuée au CNRV fait l'objet d'un rapport de recherche contenant chacune des informations liées au déroulement de l'expérience. Date, lieu, heure sont évidemment indiqués mais aussi et surtout le protocole mis en place, le résultat concret de l'expérience ainsi que les observations et recommandations qui peuvent servir à l'approfondissement des recherches lors d'expériences futures.
Vous trouverez ici quelques exemples de rapports de recherche complétés.
Contact
Vous avez des idées pertinentes d'expériences de vortex ? N'hésitez pas à nous les envoyer. Nous étudions chaque propositions en vue de l'inclure dans les futurs programmes de recherche.
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Remerciements à nos partenaires
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